ENDURANCE à HAUTE-SAINTONGE 2022
4 et 5 juin 2022
Nous sommes au circuit de Haute-Saintonge pour une course d'endurance de 4 heures organisée par VITESSE PERFORMANCE.
Les pilotes sont Mickaël Rossignol et Clément Sornin.
Pour ceux qui ne le sauraient pas, Clément est notre fils, et Mickaël notre beau-fils, le compagnon de Cécile, la fille de Jean-Luc.
Une affaire de famille en somme !
Mickaël roule sur une HONDA 929 CBR de 2000 ( elle a 100 000km ! ).
Clément roule sur la TRIUMPH 675 DAYTONA de son papa Jean-Luc.
Jean-Luc aurait dû participer à cette endurance en tant que 3e pilote.
Mais un "traître Hide-side" l'a violemment mis à terre il y a tout pile 4 semaines à l'entraînement sur le même circuit.
Omoplate et côte cassées, plus un trauma crânien ... même s'il s'est bien remis aujourd'hui, il lui manque de la force dans le bras gauche, et ... ce ne serait pas raisonnable, et ... ses enfants se sont opposés de manière catégorique à ce qu'il roule.
Donc, interdit de courir ... pour le moment.
Il est venu en soutien pour faire profiter la jeune équipe de son expérience et de sa connaissance des machines.
Le samedi, Clément et Mickaël prennent leurs marques sur ce circuit.
Des pneus neufs ont été montés, Clément n'est pas encore tout à fait familiarisé avec la Triumph, même s'il l'a déjà conduite.
"C'est la moto de mon père ..." il a un peu peur de la mettre par terre.
Jean-Luc : "On s'en fout ! si tu la fais tomber, je la réparerai !"
Clément a roulé 5 séances aujourd'hui, son meilleur temps est de 1 mn 05 s 550
Mickaël roule en 1 mn 05 s 818
Ça c'est une équipe homogène !
L'idéal pour une course d'endurance.
Le soir, les deux motos passent au contrôle technique.
Ce sont des retrouvailles avec les "pète C ..." de la FFM : Ah ! Ça nous avait manqué !
Dernière trouvaille du jour : Le bidon récupérateur doit être étanche.
- " étanche ???? "
Jean-Luc "Commet tu veux que le bidon puisse laisser rentrer (et donc récupérer) du liquide si l'air ne peut pas s'échapper ?"
Et là, le mec de la Fédé roule des yeux, Jean-Luc lui explique que lorsqu'il veut remplir une bouteille d'eau au robinet, s'il raccorde le goulot de la bouteille de manière étanche au robinet, la bouteille va gonfler et éclater !
Il roule encore plus des yeux et va trouver son chef.
Le mec arrive, goguenard, persuadé qu'il va expliquer à un ingénieur comment se passent les choses.
2 mn plus tard, même scénario, le "chef" roule des yeux un moment, puis semble finir pas comprendre l'évidence.
"Oui, tu as raison, si on bouche la mise à l'air libre du petit bidon récupérateur, il va gonfler. Mais, le règlement dit que ça doit être étanche, donc il faut que tu la bouches !"
Clément part en courant et ramène du camping car un bout de durit avec une vis à son extrémité pour la boucher.
Il place le bout de durit sur la mise à l'air libre du petit bidon récupérateur et vous savez quoi ?
Le bon con est content, il accepte la moto au contrôle.
De retour au camp, Jean-Luc retire le petit bout de durit et le jette dans le bac à durits.
Pas envie justement que le bidon gonfle, et que de l'eau brûlante coule sur les jambes de Clément !.
Le plus insupportable dans tout ça, ce n'est pas que la Fédé prenne des abrutis pour faire appliquer un règlement.
C'est que ce règlement ait été conçu par d'autres abrutis, et que tout ce troupeau de crétins soit imperméable à toute démonstration scientifique.
On pourrait passer des jours, des semaines, des mois à expliquer, même aux plus hautes instances de la Fédé, rien à faire ... ils ne sont pas équipés pour comprendre.
Bon, ça c'est fait, j'ai balancé mon fiel, on peut reprendre
L'équipe d'assistance est arrivée.
Ce team, c'est LA SORNIN's FAMILY
Cécile, la fille de Jean-Luc, s'occupera du ravitaillement des motos pendant la course.
Marine, la compagne de Clément, fera de même en équipe avec Cécile.
Lucie, la seconde fille de Jean-Luc (par ordre d'apparition) sera responsable de la communication avec les pilotes pendant la course : A l'aide d'un panneau, elle signalera aux pilotes leur place au classement, l'écart avec le concurrent qui précède et avec celui qui suit.
Egalement, lorsque le pilote signale qu'il va terminer son relais dans 3 tours, elle confirme au pilote que son signe a bien été compris en lui passant "IN 3", puis "IN 2", puis "IN 1".
Pendant ce temps, le pilote qui va repartir va disposer de 3 tours pour mettre son casque, ses gants, faire chauffer la moto et retirer les couvertures chauffantes.
Jean-Luc, outre la mécanique sur tout ce qui pourrait tomber en panne sur les motos, sera responsable du changement de transpondeur : Un petit boîtier en plastique qui est détecté par la cellule de chronométrage et qui permet de compter les tours effectués par chaque moto.
Ça fait chrono aussi, ce qui fait qu'en permanence, on sait quel chrono fait le pilote, et où on en est par rapport à l'équipage qui nous précède et à celui qui nous suit au classement, si on remonte ou si on perd du terrain.
Donc ce transpondeur, il ne faut donc pas oublier de le passer d'une moto à l'autre lorsqu'on change au bout de 40 mn !
Il tient par une goupille "béta" sur un support lui-même fixé à la moto et le changement est relativement rapide à condition de ne pas s'énerver : Généralement, dans ces cas là, on ne trouve pas le trou dans le support avec la goupille ...
Thibaut, pote de Clément, qui sera préposé aux boissons des pilotes : Flotte pendant les roulages, et bières le soir !
Et bien sûr moi, Catherine, je m'occupe de l'intendance et des photos pour illustrer ce blog !
Marine (en rouge) et Cécile (en noir) seront responsables des ravitaillements pendant la course.
Combinaisons ignifugées, casque et gants obligatoires ... Là encore, on se demande comment font tous les gens pour faire le plein à la station service sans revêtir ces équipements !
Jean-Luc m'a raconté avoir vu une vidéo datant de 1972, pour le Bol d'Or, les mecs ravitaillaient les motos avec un grand entonnoir de vigneron et un seau !!
L'essence dans le seau et on verse dans l'entonnoir !!
La clope au bec ? Non, pas quand même.
A l'époque, c'était un peu trop dans l'autre sens, mais aujourd'hui, deux personnes en combine ignifugée, avec casque, gants, une avec le dispositif de remplissage rapide (bidon et entonnoir interdit, jerrycan avec bec verseur interdit) et la seconde personne avec un extincteur.
Mais bon, on va me dire qu'un excès de prudence n'a jamais fait de mal, qu'il vaut mieux prendre des précautions avant qu'après un accident.
Donc, Cécile et Marine s'entraînent à utiliser le fameux bidon de remplissage rapide ... en fait pas tant que ça, ça ne coule vraiment pas très vite et il faut rester avec ce bidon au dessus du réservoir pendant deux bonnes minutes pour raire le plein.
Pas facile de soulever le bidon de remplissage rapide de 20L, environ 15 kg pour le placer dans le trou du réservoir des motos.
Avec le poids, la vanne s'ouvre, dès qu'on soulève, la vanne se ferme, et dès que le réservoir est plein, ça s'arrête de couler automatiquement.
Bien fait ce truc.
Au début, elles ont un peu de mal à réaliser cette opération.
Jean-Luc qui a fait ça des centaines de fois, leur montre les bons gestes à faire pour ne pas se fatiguer ni attraper un tour de reins.
En deux essais, ça va tout de suite mieux, on dirait qu'elles ont fait ça toute leur vie !
Qu'est qu'il y a Clément ? T'as l'air inquiet !
T'as pas confiance ?
Dimanche 5 juin 2022
Les qualifications !
Mickaël roule d'abord prudemment en 1 mn 08 : La veille au soir, les deux motos se sont vues équipées avec des pneus neufs.
Mickaël a choisi des pneus slicks, c'est à dire sans aucun dessin, exclusivement piste.
Mais comme il ne les connait pas, il y va progressivement
Le chronos descendent pour finalement atteindre un beau 1 mn 05 s 238.
Bien, 12e position.
Au tour de Clément maintenant.
Son père lui a monté des "balles neuves" également, mais aussi plaquettes de freins neuves.
Donc, ça fait deux trucs à rôder.
Au 3e tour, il est déjà en 1 mn 05 s 8.
Les plaquettes racing d'un nouveau type ont l'air de freiner fort.
Les temps continuent de descendre petit à petit et finalement Clément nous sort un super 1 mn 04 s 140 !!!
Même Jean-Luc n'a jamais fait mieux !
Le Papa est d'ailleurs tout sourire, fier de son fils ! Il va le féliciter lorsqu'il rentre dans les stands.
La moyenne des deux temps est 1 mn 04 s 689, ce qui positionne l'équipage en ... douzième position sur la grille de départ.
Homogène, on vous a dit !.
La course
Installation des stands.
Tout à l'heure, j'ai vidé mon sac à propos des mecs de la Fédé.
A contrario, je dois féliciter et remercier Loïc, le patron de Vitesse Performance pour sa compréhension et son aide.
Ce gars est en or : Chaque fois qu'il peut aider, il trouve toujours une solution et parvient à arranger les gens, et trouver une solution aux problèmes.
Tous les équipages doivent installer un tonnelle pour effectuer le changement de machines.
Le règlement de l'épreuve dit que ces tonnelles doivent faire 3X3. Manque de bol, la nôtre fait 4x3.
Allons-nous pouvoir tout de même participer à l'épreuve ? Ben avec Loïc, OUI !
Il nous place au tout début des stands, ce qui fait que le mètre en trop ne gène absolument personne !
Il nous autorise aussi à brancher notre enrouleur dans la cabine de chronos pour que nous puissions utiliser nos couvertures chauffantes.
MERCI LOÏC !
Départ
La procédure est du type "LE MANS", c'est à dire que les motos sont rangées en épi d'un côté de la piste, maintenues par une personne de l'équipe.
C'est Cécile qui maintient notre brave CBR à la verticale au 12e rang.
De l'autre côté de la piste, les pilotes s'alignent de l'autre côté de la piste, prêts à courir vers leur moto au signal donné par le Directeur de course.
Ensuite, reste à l'enfourcher, la démarrer, et prendre le départ.
Mickaël est de l'autre côté de la piste, c'est lui qui va prendre le départ.
Mickaël s'active avec lenteur, plus trop habitué à courir si vite.
En plus, il a oublié de laisser le contact de la moto allumé et la première enclenchée ...
Encore de précieux dixièmes qui s'envolent.
Mais bon, c'était son premier départ, et la course dure 4h.
Il part avant-dernier mais semble motivé pour "rattraper" son retard.
Autre tradition des débutants : Le wheeling !
Ça ne rate pas, il accélère en première et la CBR pointe la roue avant vers le ciel.
Jean-Luc m'explique que le truc, c'est de passer le deuxième rapport très tôt.
Il y a 40 ans, il se souvient avoir fait pareil ! C'était au Mans, en 1982 !
Donc sûr que la prochaine fois, son départ sera bien meilleur
Premier relais
Mickaël effectue son premier relais sans encombre.
Même chose qu'aux essais, les temps qui au début du relais étaient de 1 mn 07 environ sont descendus en 1 mn 05, soit un peu mieux que son temps de qualification.
Pendant tout ce temps, on a préparé la Triumph de Clément : Tout est vérifié une dernière fois, l'essence c'est bon, l'huile OK, les freins OK, l'eau OK, elle est prête pour son premier relais.
Couvertures chauffantes de rigueur, histoire de ne pas "se bourrer" au premier virage avec les pneus froids.
Avant le départ, elles étaient sur les roues de la moto de Mickaël.
Tout va bien Marine, pas de stress !
Chacun a son job, chacun sait ce qu'il doit faire.
Pour que ça tourne rond, il faut que tout soit carré.
Les filles au ravitaillement, Lucie au panneautage, Jean-Luc au changement de transpondeur et éventuellement réparations mécaniques, Thibault au poussage de la moto jusqu'à la zône réservée aux pleins.
Mais au fait , il est où Thibault ?
Tout va bien, il a bu son café et il se concentre pour être au top.
Clément aussi est comme la tomate : Concentré.
Mickaël a fait signe qu'il allait rentrer dans 3 tours.
Clément met son casque et enfile ses gants.
Bon, on attend là !
3 tours, c'est 3 minutes et des brouettes, mais Clément a tellement anticipé et fait vite pour s'équiper que maintenant, il attend que Mickaël rentre, assis sur sa moto.
Il arrive ... On guide Mickaël pour qu'il se range au bon endroit.
Jean-Luc décroche le transpondeur ....
... et le fixe sur la Triumph.
Clément peut enfin partir.
Clément sort de la tente sous le regard du commissaire technique.
On a été bons : moins de 20 secondes sous la tente pour ce transfert à l'américaine.
Pendant que Clément roule, Thibault et les "pétroleuses" emmènent la Honda de Mickaël à l'endroit réservé pour faire le plein d'essence.
J'ai oublié de vous dire : On n'a pas le droit de manipuler l'essence dans les stands.
Ce serait trop simple : Il faut pousser la moto jusqu'à un endroit dédié au bout des stands, ça, c'est Thibaut le musclé qui s'en charge, et ensuite la moto est béquillée, puis les "pétroleuses" entrent en action.
Les filles ont eu quelques problèmes pour ouvrir le réservoir.
- " Tourne la clé !"
- " Peux pas, elle est tordue !"
- " Met-la dans l'autre sens ... essaye de pousser sur le truc avec un doigt pendant que je tourne la clé ... "
- " Ça veut pas !" ... " Appuie là-dessus sur le bidule, essaie avec les deux pouces ... "
N'étant pas habillée "anti-feu", je ne peux pas les aider, si je touche la moto même avec un seul doigt, nos pilotes risquent un "stop and go", sanction appliquée par la Fédé à chaque fois qu'un truc ne leur plait pas.
Passage de la moto par les stands avec arrêt de 30 secondes , histoire de bien flinguer la course.
J'ose à peine les regarder, le sbire nous observe, il est tellement à l'affut de la moindre faute !!!
Finalement la satanée serrure de bouchon de réservoir va finir pas comprendre à qui elle a affaire : Elles ont réussi !!!
Ca donne chaud !
Tout a été fait dans les règles de l'art.
Aucune faute.
BRAVO l'assistance de pros !
Clément roule toujours.
Dans notre team, on a convenu que c'était le pilote qui décidait QUAND il VEUT rentrer.
Les motos sont capables de faire un relais de 1 heure (calculé d'après leur consommation) mais qu'en est-il des pilotes ?
Il se peut que ce temps théorique soit écourté s'il se sent fatigué ou s'il a un problème mécanique.
C'est à l'équipe d'assistance de s'adapter aux besoins du pilote.
Il n'a qu'à faire un signe à Lucie qui est au "bout du champ" avec son panneau.
J'ai dit "équipe au top", alors qu'est ce que tu fais Lucie avec ton panneau vide ?
En fait, elle est en contact téléphonique avec Jean-Luc qui lui indique par SMS ce qu'elle doit mettre.
- " Place P14 ... non P13 ... ils remontent ... met le P13 ... ! "
Elle est placée bien avant la bosse, bien en vue des pilotes pour qu'ils n'aient pas à quitter la piste des yeux trop longtemps, juste un petit regard de côté.
Quand un pilote veut rentrer, il lève la main devant Lucie, elle met alors le panneau "IN 3" ( puis "IN 2 "puis "IN 1" ), ça veut dire : "je t'ai vu, je transmets sous la tente que tu vas rentrer, ils se préparent "
Retour de Clément.
C'est à Mickaël de prendre le troisième relais.
Changement de transpondeur.
Mickaël part pour son second relais.
3e au total, mais second pour lui.
Ça suit dans le fond ?
Il enchaîne les tours avec régularité.
Mais au bout d'une demi-heure, il nous fait signe qu'il va rentrer.
Lucie lui confirme qu'on a bien compris.
10 mn plus tôt que prévu, il doit y voir un problème sur la moto.
Ou alors il est fatigué.
Clément se prépare à partir dès son arrivée.
Mickaël explique qu'il n'a plus de frein à l'avant.
La molette de réglage de la garde du levier de frein avant se dérègle tout seule avec les vibrations.
Jean-Luc la sécurise avec un fil d'acier inox.
Perçage d'un petit trou de 1,5 mm dans la vis et pose du petit fil qui va empêcher la vis de tourner.
Pendant ce temps, Clément roule ... il remonte dans le classsement.
Ils sont 12ème maintenant.
- " Lucie ... mets lui P12 ! "
Pendant la session de Clément, Jean-Luc et Thibault découvrent une autre petite panne sur la vieille HONDA.
Une petite patte d'accroche du réservoir de liquide de frein est cassée ...
Jean-Luc en a une d'avance.
Il décide également par sécurité de changer le liquide de freins.
Bien lui en prend vu la couleur du vieux Lookheed.
Il n'était pourtant pas vieux ... il avait été changé juste avant le précédent roulage.
... Donc Lookheed neuf.
Tout ça rapidement et avec calme et bonne humeur.
Reste plus qu'à faire le plein ... allez les filles !
Les relais se sont enchaînés sans problème.
Un vrai bonheur cette course.
Tout roule ...enfin surtout les pilotes.
Qualifiés en douzième position derrière des mille R1 et autres "grosses", nos pilotes finissent douzième au général.
Il faut dire que devant, le meilleur temps réalisé en course a été de 58 s et quelques ...
Le pilotes classés juste devant nous tournaient entre 1 mn 01 s et 1 mn 03 s, donc ... inatteignables !
Notre Team a donc fait le job sans aucun pépin notable, et surtout zéro chute !
BRAVO !
Clément passe sous le drapeau à damiers au bout des 4 heures de course.
Content ! Ca se voit qu'il s'est éclaté !
Il retrouve Mickaël.
- " Tiens mais tu es là toi ? "
C'est vrai qu'ils ne se sont pas vus pendant la course, juste quelques secondes, casqués, pendant les arrêts aux stands.
MERCI les filles.
Vous avez été au top.
Vous avez assuré, on n'a pas eu de "stop and go" pour non respect des règlements de sécurité.
Même si Marine s'est pris un litre d'essence sur ses godasses ...
... CHUT !!! on s'en fout, le contrôleur n'a rien vu, c'est ce qui compte et vous n'avez pas mis le feu.
Et surtout : personne n'est tombé en panne d'essence !
MERCI Lucie, tu viens passer un week-end avec ton papa et on te colle au bout du champ pendant 4 heures !
- " Lucie, laisse le treize, non, met le douze, ça y est, ils sont douze, mets le P 12... je te dis le DOOOUUUZE "
MERCI à Thibault pour ses talents de pousseur de moto.
MERCI à Jean-Luc pour sa réactivité malgré sa déception de n'avoir pas pu courir.
MERCI à nos deux pilotes qui ont su rester sur leurs roues .
On a passé un super-week-end.
Cet article est peut-être un peu long, disons long ... comme une course d'endurance !
Bonne lecture.
Catherine Sornin
Bloggeuse, cuisinière et photographe amateur.