25-26 et 26 mars 2017

Nous sommes au circuit d'Alès pour un stage de plongée ... Heu ! pardon... pour participer à la première course de la saison du

Championnat de France 2017 Vitesse Motos Anciennes.

VENDREDI

Le déluge s'abat sur nous... toute la journée.

La moitié de toute l'eau de la terre nous tombe dessus.

L'autre moitié ? Sais pas, elle est peut-être gardée en réserve pour la seconde épreuve à Croix en Ternois fin Avril !

Jean-Luc a mis ses pneus/palmes Dunlop.

Savais pas qu'ils faisaient aussi dans le matos de plongée ...

Cette année, la moto a changé de couleur, c'était joli le blanc, mais difficile à entretenir !

Nous n'avons eu droit à aucune éclaircie.

Jean-Luc décide de faire quand même une séance d'essais libres, pour voir si "tout va bien"

Il s'inscrit à la séance n°11.

Arrivé en pré-grille, il constate une fuite d'essence sous la moto : ça coule "irisé" sous le carénage.

Il signale au commissaire qu'il ne prend pas la piste et retourne au barnum.

C'est un banal collier automatique à deux balles qui a décidé de ne plus serrer-flexer la durit qui rejoint le filtre à essence.

Jean-Luc a toujours préféré les colliers avec vis de serrage à ceux d'origine.

Jean-Luc renverse deux caisses de vis, rondelles, colliers et objets métalliques divers pour trouver un "BON" collier.

Difficile de trouver quoi que ce soit, surtout avec de la buée plein les lunettes et à genoux sur le tapis écologique qui s'est transformé en éponge grasse.

Heureusement, un collègue pilote du paddock vient lui fournir le précieux objet.

Après moultes contorsions pour arriver à voir clair entre les gouttes de buée à l'intérieur des lunettes et se reculer pour tenter d'y voir sans, le collier à vis est en place et fera désormais son boulot.

Jean-Luc repart faire sa séance d'essais, il a le ticket de la séance n°11 et on en est à la séance n°14 ! Le commissaire est sympa, il se souvient l'avoir vu faire demi-tour et il le laisse passer.

Il est vrai qu'il n'y a pas grand monde en piste, mais c'est sympa quand même et on peut le remercier.

Il y a de l'eau partout, il y a même des cônes qui signalent les mares à l'intérieur des virages.

Au moins, cette séance a servi à quelque-chose, le petit problème de fuite a été détecté et réparé avant les qualifs de samedi matin.

SAMEDI

Quand on a mis le réveil, il ne pleuvait plus mais le sol n'avait pas eu le temps de sécher et le ciel ne présageait rien de bon.

Jean-Luc garde ses pneus-pluie, comme la plupart des cinquante mecs qui se préparent à effectuer les qualifs.

Contrairement à ses craintes (il n'aime pas l'eau ...) Jean-Luc ne tourne pas si mal : 1:38.653.

Ce temps le place cinquième des 600 cm3, il partira en deuxième ligne.

SAMEDI 17H

Départ de la FINALE 1

Il ne pleut plus, mais le sol est gras/mouillé/séchant ... une horreur

Quelques concurrents oseront les pneus secs, d'autre l'arrière sec seulement et l'avant pluie.

Le bon choix s'avèrera être de conserver encore les pneus pluie : malgré quelques zones qui commencent à sécher, les motos soulèvent encore pas mal d'eau pendant le tour de mise en formation.

Vas moins vite! Tu me fais me fais des photos floues !!!

Devant lui, Rémi Dupuy N°48 et Jean Roche N°17 tous deux en 600 CBR.

Bruno Leroy N°140 sur Ducati 750, a mis tout le monde d'accord. Heureusement, il n'est pas classé dans la même catégorie. Mais Jean-Luc a tout de même une peu les boules, se faire taper par un engin hors d'âge avec des pneus de mobylette ...

Jean-Luc se bagarrera toute la course avec Jean-François Tardivy N°741.

Et jusqu'à la dernière ligne droite !

Jean-Luc termine donc 4ème au général et 3ème des 600.
Il a amélioré son temps de 8 secondes.
Il a tourné en 1:30.129

Durant cette course, il ne pleuvait plus mais il aurait été impossible de rouler en slicks, les pneus pluie étaient la seule option mais sur terrain séchant, les pneus se sont déchiquetés.

Le pneu arrière est "mort".

Il n'y a pas de marchand de pneus sur le circuit, ni de machine à pneus.

Les rares adorateurs du Dieu " gommard " jouent du démonte pneu à 4 pattes dans l'eau, ou sur un vague tapis ...

Rites bizarres de cette religion qui ne l'est pas moins.

Pour la course de demain, Jean-Luc monte ses pneus sec, pas des slicks, mais c'est tout comme, Il n'a pas d'autre pneu pluie, donc ... il faut être optimiste, demain, il fera beau.

En tout cas c'est ce que la météo annonce.

DIMANCHE

Vers 3 h du matin, nous sommes réveillés par un "plic" sur le toit du camping car.

Suivi d'un second "plic" ... puis d'une multitude d'autres.

Un nouveau déluge s'abat sur le circuit.

On ne ferme pratiquement plus l'œil de la nuit.

Vers 7h, Jean-Luc regarde la météo à l'ordi : Grand soleil sur TOUTE la France, des boules jaunes partout sur la carte ... sauf ... en bas.

Zoom sur le département du Gard : Pareil ! soleil partout sauf ... sur Alès !

En ouvrant le rideau ...

Photo prise du lit du camping car .
Sans commentaire !

Cette nuit, nous sommes passés au changement d'heure.

- C'est quelle heure ?
- L'heure d'aujourd'hui ou l'heure d'hier ?
- C'est quand l'heure de la course ?
- C'est l'heure de la pluie.
- C'est l'heure de ne pas rouler avec des pneus slicks.
- C'est l'heure de ne pas remonter les pneus pluie foutus.
- C'est l'heure de ne pas foutre la belle moto bien peinte par terre.
- C'est l'heure de rentrer à la maison.

Et là je sens que Jean-Luc en a "ras la casquette" !

Il a marqué 20 points au championnat.

Lors du classement général, on décompte la plus mauvaise course, Jean-Luc joue son jocker sur cette course non faite.

Retour MAISON !

Prochaine course à Croix en Ternois les 29 et 30 avril.

Catherine et Jean-Luc Sornin.

ALES 2017